Le Projet Gestion Intégrée des Catastrophes et des Terres (PGICT) contribue à l’amélioration de la capacité d’accueil, de prise en charge et de gestion écologique des champs et domaines de production maraichère du Centre d’Action Sociale du Togo (CAST) basé à Kpalimé à 120 km au nord-ouest de Lomé.
Ce sous projet du PGICT a été lancé le 14 juin 2016 dans le quartier Yokélé. Porté par l’ONG « les Amis De la Terre », il est financé par la Banque mondiale à travers le PGICT à hauteur de 29,121 millions de FCFA.
L’introduction de nouvelles bonnes pratiques de Gestion Durable des Terres permettra d’accroître les rendements de l’exploitation des champs, incluant la culture écologique de produits de maraîchage, de légumineuses, de Moringa olifeira, de céréales, de tubercules, de fruitiers, ainsi que leur transformation et leur mise sur le marché.
L’adoption des bonnes pratiques assure également la diversification à travers l’élevage de volailles, la pisciculture, l’apiculture et la myciculture.
Ce sous projet a été lancé par le secrétaire général du Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières El Hadj SAMA Boundjouw. Il a remercié la Banque Mondiale qui a accepté d’accompagner le gouvernement pour l’exécution de la présente initiative.
M. SAMA a rappelé que le développement durable auquel tout le monde aspire repose sur trois axes à savoir: l’environnement, l’économie et le social. De ce point de vue, précise-t-il, les enfants d’une même génération doivent avoir la même chance de vivre en ayant droit aux besoins les plus élémentaires. « Nous sommes appelés à être les protecteurs des couches les plus vulnérables de la société », a-t-il ajouté, invitant les bénéficiaires à une utilisation judicieuse des ressources allouées à ce projet.
Mme Joëlle BUSINGER, Représentante Résidente de la Banque Mondiale au Togo a réaffirmé que son « institution, dont le mandat principal est la réduction de la pauvreté, ne peut rester indifférente à la vulnérabilité et à la précarité des enfants ». Ainsi, salue-t-elle l’amélioration visée, de manière durable, des conditions de vie des enfants qui vivent dans le centre ainsi que ceux placés dans des familles d’accueil.
Le chargé du PGICT à la Banque Mondiale, Dr Hounkpé Koffi, insista à son tour sur le combat contre la pauvreté dont il s’agit, combat qui constitue l’une des vocations de la Banque Mondiale. « La plupart des enfants qui sont dans ce centre sont vraiment issus de parents très démunis ou sont abandonnés. A voir l’état physique des enfants on se rend compte qu’il y a quand même un encadrement adéquat et qu’ils mangent à leur faim. En discutant avec ce centre nous avons décidé d’accompagner le projet surtout que la gestion durable des terres fait partie intégrante de l’activité ».
La responsable du centre Mme PASTEUR Yevu Mana, a de son côté indiqué que « acquérir une autonomie financière pour rendre durable la prise en charge des enfants et faire face aux charges de fonctionnement, combattre à la source la cause qui produit les enfants abandonnés et vulnérables sont les grands défis … En agriculture par exemple nous cultivons le manioc que nous transformons en gari et nous en faisons le stock pour toute l’année ».
Le préfet de Kloto, M. Assan Kokou BERTIN et le chef canton de Yokélé, Togbui Gbago V ont exprimé leur gratitude au gouvernement et à la Banque Mondiale.
Le Secrétaire Général du MERF et la Représentante Résidente de la Banque Mondiale ont visité les champs de l’orphelinat à Lankui dans la préfecture voisine d’Agou.
Le PGICT exécute près de 80 sous projets à travers tout le Togo pour le compte de sa composante 2. Ces activités communautaires portent sur trois thématiques : l’adaptation aux changements climatiques, la réduction des risques de catastrophes, la gestion durable des forêts et la gestion durable des terres
Désiré KOMOU, Responsable Communication PGICT